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Un peu d'Histoire

Ce texte est une exploration personnelle et documentée autour de l’histoire de la race. Il n’a pas pour ambition de réinventer ce qui a déjà été dit, mais plutôt de relier les points, d’identifier les incohérences et d’ouvrir une lecture nuancée fondée sur des éléments à la fois tangibles et, parfois, extrapolés, mais toujours avec logique, rigueur et corrélation.

Un peu d'Histoire

Ce chapitre n’a pas vocation à réécrire ce qui existe déjà, même si les versions ne sont pas toujours conformes les unes aux autres, je tente de trouver des points de similitudes et de retracer le parcours de l’Akita Américain au fil du temps, au travers d’éléments tantôt concrets ou hypothétiques et tantôt sujets à des extrapolations qui me semblent cependant logiques et tout à fait crédibles.

Un peu d’histoire.

Les îles du Japon telles que nous les connaissons aujourd'hui faisaient autrefois partie du continent asiatique pendant l'ère glaciaire, formant une péninsule en forme de faucille qui entourait la mer intérieure. À l'extrémité nord, cette avancée terrestre commençait par la péninsule sibérienne dans la partie la plus méridionale du pays, et prenait fin avec la Corée d'aujourd'hui. Pendant l'âge de pierre, les chasseurs nomades se déplaçaient entre la Sibérie, l'Alaska et le Japon à travers les ponts terrestres, les premières découvertes d'outils lithiques suggèrent que des individus vivaient en permanence dans ce qui constitue actuellement le Japon, il y a plus de 15 000 ans. Le réchauffement climatique a donné naissance à un archipel éparpillé, où chaque île est unique par sa taille, sa topographie et son climat. La nature a fait son œuvre, et une fois leur formation achevée, ces îles ne sont plus accessibles que par voie maritime (radeau, bateau).
Cet isolement géographique a considérablement limité les mouvements de population et mené à une forme de séparation, influençant ainsi l'évolution et la reproduction des espèces canines. Avec le temps, les chiens auraient fini par développer des fonctions adaptées aux conditions climatiques, à la géographie propre à chaque région (montagnes, plateaux), ainsi qu'aux besoins des habitants de ces lieux. Bien que le nombre restreint d'individus vivant dans ces lointaines contrées éparses ait de lui-même contribué à de tels changements, l'isolement géographique semble avoir principalement mené à ce phénotype singulier dénommé chien spitz. Certes, les analyses génétiques relatives aux races canines tendent à désigner les spitz comme appartenant au groupe le plus proche du loup : ils seraient vraisemblablement le plus ancien type de chiens de garde et de berger du Nord. Lorsque l'on évoque un chien japonais, c'est une partie significative de la culture... (La suite dans le livre dont ce texte est extrait, disponible dans la boutique du site).

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